Devant chez Dalissà, avec deux S et un accent sur le a, une rivière coulait… et se divisait en trois affluents. L’un d’entre eux disparaissait, ce qui ne pouvait que rendre curieux la petite fille.
Malgré l’opposition de son grand-père, elle décida d’explorer ce bras de rivière. Une étrange aventure allait commencer.
Ce récit aborde sans prêche didactique, sans alarmisme traumatisant la crise climatique et environnementale contemporaine. La fable poétique et humoristique de « la rivière qui disparaît » décline plusieurs questions écologiques encore trop peu considérées et traitées dans le domaine du spectacle pour jeune public. Une manière de l'aider à appréhender certaines réalités occultées, oubliées par nos sociétés consuméristes, industrielles, destructrices, auto-centrées, l’importance du règne animal, le prix d’un espace respecté et non pollué, la nécessité de changer certaines pratiques urbaines ou agricoles. Le conte retrouve ainsi une de ses premières raisons d’être : accompagner l’évolution de l’enfant et de l’adolescent, contribuer à sa prise de conscience des réalités de son univers de manière non frontale, notamment en lui proposer un voyage au sein des multiples trésors de la nature.